Photo /http://estalens.frSynonyme : Danio Kerri.
Historique : Il a été décrit par Smith, en 1931, mais la première importation date de 1956 par Rolff de Karisruhe (Allemagne).
Habitat : Il évolue plutôt à la surface des eaux limpides des petits cours d'eau, rivières, pièces d'eau qui descendent des collines dans des zones peu profondes. Mais aussi occasionnellement les couches supérieures des eaux courantes. Généralement, la végétation est soit absente ou peut abondante, le fond est partiellement couvert de gravier et parfois d'éboulis.
Originaire : Endémique d'Asie. Sa présence est sur une zone relativement restreinte de la Thaïlande seulement sur les îles Koh Tao Noi et koh Yao Yai, situées au nord-ouest de l'isthme de Ligor.
Description : Le corps est fuselé avec une tête obtuse qui s'aplatit chez les sujets âgés. Le nez est court et la bouche oblique est orientée vers le haut. La mâchoire supérieure s'orne, quant à elle, d'une paire de barbillons. L'espèce possède une robe très caractéristique; ses flancs sont bleu avec deux lignes longitudinales dorées, le dos est plus pâle, le ventre est blanchâtre à jaunâtre.
Dimorphisme sexuel : Le mâle est nettement plus svelte que la femelle et légèrement plus petit.
Comportement : Grégaire, très robuste, vivace, excellent nageur (attention très bon sauteur). Quand un couple se forme c'est généralement pour la vie.
Milieu : Comme il est bon nageur le volume du bac ne doit pas être inférieur à 100 litres. Il évolue en banc, une petite quinzaine d'individus, au minimum est souhaitable. La végétation n'est pas obligatoire, dans son milieu naturel elle est souvent absente ce qui lui offre un maximum de place pour la nage libre. Un aménagement composé de racines, des tiges de bambou, éventuellement une noix de coco avec quelques gros galets reposent sur un sol de couleur sombre constitué de sable grossier sans oublier de grosses pierres pour recréer des éboulis. Il n'est pas exigeant sur les diverses qualités physico-chimiques de l'eau de nos conduites, cependant il semble préférer une eau légèrement acide à neutre pH 6,5 à 7,0 et de douce à moyenne Dureté 6 à 12°dGH. Sa seule exigence est sur le renouvellement de l'eau, environ 25 à 30 % semaine car il ne se sent pas à l'aise dans une eau vieillie. il lui faut une bonne filtration, en plus il aime un très léger courant créer par le rejet du filtre. Un brassage de une à deux fois le volume d'eau en 1 heure lui assure une eau limpide et propre. L'entretien régulier des masses filtrantes est assuré toutes les 4 semaines. L'éclairage peut être de modéré à intense. Il supporte des températures allant de 22 à 26°C.
Reproduction : Les meilleurs résultats sont obtenus en bac spécifique de ponte, d'un volume approximative de 50 litres au minimum, à faible hauteur d'eau (15-20 cm). Placé de manière à bénéficier des quelques rayons matinaux du soleil. L'eau provient en grande partie du bac d'ensemble, elle est complétée par de l'eau osmosée ou de l'eau de pluie (attention environnement non pollué), de façon à restituer aux mieux, les conditions physico-chimiques de son milieu naturel, pH 6,5-7, Dureté 6-12°dGH, température 24°C (idéal). Il existe pour cette espèce qu'une seule méthode pour la reproduction, car il pond en eau libre juste au-dessus du gravier. La seule solution consiste à introduire des billes d'argile sur une bonne épaisseur environ 6-8 cm, sur l'ensemble de l'aquarium, Les œufs minuscules tombent alors dans les interstices ce qui permet de soustraire les œufs à la voracité des parents, qui en sont gourmands. Prévoir un petit filtre à exhausteur. L'ensemble est éclairé correctement 12 heures/ jour, sans oublier de placer un couvercle, pour empêcher des sauts hors de l'eau très fréquents (respecter une hauteur d'une dizaine de centimètre, entre la surface de l'eau et le couvercle). Pas si facile, la maturité sexuelle est atteinte vers l'âge de 6-7 mois, puis il faut sélectionner 3 couples. Les femelles doivent être pleines, elles sont introduites 24 à 48 heures avant les mâles afin qu’elles se habituent au nouveau bac et pour éviter tous stress. Les mâles étant introduit le soir, après l'extinction de l'éclairage, les premières parades seront stimulées par les premières lueurs de l'aube. Tout d'abord, les mâles se querellent, des chasses incessantes se produisent aux cours desquels des écailles peuvent être arrachées. Puis le mâle le plus fort choisi sa partenaire et ainsi de suite et tout redevient plus calme. Les mâles ainsi libérés de cette aventure chevaleresque, s'occupent de leurs femelles en les pourchassent sans relâche. La parade commence en frôlent de plus en plus prêt la femelle élue, en effectuant de véritable combinaison de danse acrobatique. La femelle éreintée par cet exercice de haute voltige, fini par accepter l'avance de son compagnon. Elle se rapproche de lui et tous deux se retrouvent réunis dans un tourbillon, juste à quelques centimètres au-dessus des billes d'argile. Les partenaires adoptent une position incurvée caractéristique. Tout en frémissants de tous leurs corps, dans un état de paroxysme, les partenaires se séparent, la femelle libère aussitôt par saccade ses œufs. Environ une douzaine à chaque pulsion, pour un total émis avoisinant les 400 œufs, qui sont immédiatement fécondés par la semence du mâle. Dès que le frai est terminé, pour empêcher que les parents ne dévorent des œufs il faut enlever les couples pour les replacer dans le bac de maintenance. Les œufs éclosent au bout de 96 heures à la température idéale de 24°C. À la naissance la larve ne mesure que 3 mm, elle reste collée aux décors de l'aquarium pendant une petite semaine environ, le temps nécessaire à la résorption du sac vitellin. Le sac résorbé, l'alevin atteint la nage libre et part à la recherche de la nourriture en se regroupent souvent près de la surface en quête de (plancton de mare, infusoires). A ce moment crucial de leur vie, il ne faut jamais que l'aliment ne vienne à manquer. De plus, elle doit être d'une taille adaptée. Trois jours plus tard il faut commencer à leurs distribuer des nauplies d'artémias fraîchement écloses, nauplies de cyclops, tout en conservant encore les infusoires. Pour assurer un bon développement de l'alevin (croissance rapide mais irrégulière), lorsqu’il atteint une taille supérieure à 5 mm, il est placé dans un aquarium plus grand. Des aliments vivants, plus consistent lui seront distribué, plusieurs fois par jour. Il faut toujours garder pendant cette période un œil sur l'hygiène du bac, siphonage des déchets et changement d'eau (attention à la température) sont à effectuer tous les jours (10-15 %), avec précautions dans les premiers temps.
Nourriture : Nettement insectivore dans son milieu naturel. En captivité il lui faut un apport régulier soit en frais ou congelés, tel que des Artémias, krills, vers de vase, mysis (larves de crevettes), chair de moule, de crevette. En complément, une partie végétale algues (spiruline), épinards hachés, et les aliments en flocons ou lyophilisés.
Remarques : Prévoir un bac avec un couvercle pour empêcher les sauts intempestifs. Il est quelques fois nécessaire pour provoquer le frai de descendre subitement de quelques degrés (2-3°C), la température du bac.
Particularités : Sa paire de barbillons tactiles, réagissent comme un véritable sonar, il perçoit le moindre frémissement. Le renseignent ainsi en permanence sur des éventuelles proies s'agitant à la surface de l'eau. Sensibles à l'Oodinium.
Taille : Mâle 4,5, femelle 5cm.
Eau : pH: 6,5 à 7. Dureté : de 6 à 12°dGH.
Température : 22 à 26°C,
optimal 24°C,
pour la reproduction.